Mes dernières sessions

Voici le carnet de bord où je consigne le compte-rendu de mes sessions depuis l'année 2003.

Moisson,
Le 02/09/2006
Conditions :
SO 5-15 noeuds
Matos :
Veloce 298 + Spirit 7.9
Première session post-estivale à portée de mon domicile parisien.

Etant seul ce dimanche et les prévisions étant un peu incertaines, je n'ai pas voulu me farcir 5h de route A/R pour aller en mer trouver pétole, et j'ai donc pris l'option eau plate.
Ca faisait une éternité que je n'étais pas allé naviguer à Moisson. Du coup j'ai découvert sur place l'augmentation du tarif : 6 euros l'entrée avec embarcation... Ils ont décidé de s'aligner sur Saint-Quentin on dirait ! :@

Je suis arrivé vers 12h. Temps couvert avec éclaircies et quelques ondées. Vent medium-light très irrégulier.
Du coup j'ai sorti la spirit 7.9 pour la seconde fois depuis son achat à Leucate l'an dernier.
Pas de doute, la Veloce 298 n'est pas très à son aise avec cette bâche. A l'arrêt l'équilibre est un peu précaire, les transitions délicates, le grément est lourd, j'ai du mal à partir au planing tellement ca pèse. Il faut dire que j'avais probablement mal gréé ma voile (un peu trop étarquée à l'amure semble-t-il) et que ja la monte sur un 460 avec 40cm de rallonge. Pas optimal...

Le vent oscille entre 5 noeuds et des rafales de 15 noeuds, navigation bien technique pour capter la risée en tenir le planing dans les molles, gérer les changements d'orientation, éviter les copains qui arrivent d'en face ou les voiles dans l'eau, sans parler du surtoilage quand le vent affiche les 15 noeuds et que le clapot se lève. De la navigation en lac comme on l'aime. %|

Petit à petit le parking se remplit, et vers 15h il y a surpopulation sur l'eau : près d'une cinquantaine de planches :o , on se croirait à Margarita, le vent en moins ;-)
L'accès au bord devient difficile entre ceux qui attendent la brise les pieds dans l'eau et l'étalage de matos sur la berge.
Vu du sommet de la butte c'est un peu surréaliste : toutes les surfaces sont représentées de 5.8 à 10m, on voit des planches passer à bloc dans des directions improbables en slalomant au milieu d'autres à l'arrêt.
Après 3h de "nave" entrecoupée de pauses pour se reposer les bras, avec quelques bons bords au planing bien surtoilé, j'ai remballé le matos sous une averse, et décollé vers 16h30 pour éviter les bouchons du retour de week-end.

Une bonne session muscu pour se tenir les bras en forme, en somme...
Le Crotoy,
Le 26/05/2006
Conditions :
SO-OSO 25-30 noeuds
Matos :
Veloce 278 + North XXX 5.0
Encore une bonne session carton surtoilée ce vendredi !!

Coef 88 et vent SO : direction Le Crotoy, la marée est haute à midi, donc départ 8h de Paris. Quelques galères sur la route (ravitaillement essence en toute fin de réserve - l'A16 est pénible pour ca : pas de station service ; et un petit arrêt impromptu pour dire bonjour aux perdreaux), on arrive sur place vers 11h.
A l'anémo, le vent tourne dans les 25 noeuds, temps couvert sans pluie (ou presque), la marée est déjà quasi haute. Vu notre retard on grée fissa : je n'avais jamais gréé aussi rapidement ! ;)
Fred est en 4.8 et AHD 267 III, moi en Veloce 278 et 5m. Pendant une demie-heure on est calé aux petits oignons, à bloc ; je laisse tout le monde sur place avec ma Veloce. Même Fred, qui n'est pas manchot, n'arrive pas a me suivre. Je kiffe grave 8-)
D'ailleurs on a retrouvé là-bas des gars du KIFF justement, très sympa ; une bonne ambiance à l'eau pas trop de monde, surtout vers le large, la plupart restant entassés au bord alors qu'on avait pied partout. Pas mal de kites, cohabitation un peu dangereuse dans ces conditions.

Et puis ça se gate : le vent monte, perd en régularité, je fatigue, et je me rends enfin compte que ma voile est gréée comme un sac. Je remonte au bord pour tirer à l'amure et peaufiner les réglages. Je repars à l'assaut des éléments en furie. Ca va mieux, mais le vent est monté vers 30 noeuds, avec des rafales "je te dis que ca". Le matos commence à s'envoler ; la Veloce monte sur l'aileron, spinout et catapultes en série, le waterstart devient franchement extrême. Entretemps, les kites sont tous rentrés à terre : quelle sérénité soudain sur le plan d'eau ! :)
Pendant que je survis, Fred, lui, envoie les jumps et les duck jibes en série :o . On se fait encore quelques bords au taquet/cata (je ne pensais pas que cette planche pouvait aller aussi vite !!), avant de revenir au bord pour souffler un peu, alors que la marée est déjà un peu redescendue.

On discute 10 minutes, pas le courage de remonter prendre plus petit (même si par moment j'aurais été bien avec 3.7 ; d'ailleurs, on est les seuls à naviguer encore avec 5m). On hésite à laisser tomber, mais le vent semble mollir un peu, et on repart à la charge.
En fait les conditions sont quasi-identiques, le courant de marée a forci et les vagues déferlent dans tous les sens... Encore une bonne série de gamelles et de bords à la rue, et on finit par lacher l'affaire vers 14h30. Fourbus mais aux anges. :)
Nous remballons le matos dans un baston à rendre dingue et qui n'en finit pas de monter, puis allons nous abriter au resto sur le port pour se taper un bon steak frites bien mérité avant de rentrer sur Paris, allure pépère.

Au total environ 3h nave bien béton (finalement ca aura suffi...), 20cm de bras en plus, les mains gonflées, les jambes flageollantes et de bonnes courbatures dans le dos et les bras. :D
Léry-Poses,
Le 20/05/2006
Conditions :
SO/O 0-40 noeuds
Matos :
Véloce 278 + Aerotech 5.8
Enfin un bon gros week-end venté, on n'allait pas laisser passer ça...
Je suis donc passé chercher Fred samedi matin avec la ferme intention d'aller en découdre en mer dans la Manche. En effet, on s'y est malheureusement pris un peu tard pour un trip en Bretagne Sud. Ca sera pour l'ascension, si Eole le veut.
Marée basse 12h30, coef 50, donc direction Saint Aubin, où on débarque vers 11h30 ; la mer est d'un bleu turquoise sublime. On sort de la voiture pour checker le spot, au moment précis ou un gros grain nous détrempe en 2 minutes. Retour en catastrophe à l'abri dans la voiture pour une pause déjeuner.
A l'accalmie, on rejoint les badauds sur la digue pour constater qu'une douzaine de planchistes remonte son matos ; plus personne à l'eau. Etonné, je sors donc mon anémo et je mesure 25-30 noeuds moyens, assez turbulents...
Bizarre ? Renseignements pris, il semble que le vent au bord soit beaucoup plus fort ; au loin, trois courageux retournent à la charge équipés de voiles 4.0. L'un s'en sort très bien, passage de mousses, surf (1/2 taille de mât quand même %| ), et retour par la plage (la classique triangulaire). Les deux autres ont l'air de manger copieux.
Pour en avoir le coeur net, je me rends sur la plage où je relève... 47 noeuds moyens, avec un max a 59,9 noeuds !! Glp. :o
(voir là : http://www.infoclimat.fr/obs-horaires/?s=07028&d=2006-05-20 et une photo là : http://py.renaud.free.fr/img/20060521/hautedef/DSC03604.JPG )
Plus encore, le vent semble vouloir s'établir et de gros paquets commencent à se profiler au large avec la marée qui remonte. Pas bon tout ca %|
Après mure hésitation et réflexion, et la mort dans l'ame, on se décide pour un repli sur Poses. Quelle misère tout de même toutes ces bornes pour rien... Surtout être obligé faire demi-tour pour excès de vent, un comble !! :'(

Après une bonne heure de route parsemée de branches arrachées, on a retrouvé à Poses quelques KIFFeurs inconditionnels de la vague qui avaient eux aussi cherché un coin moins extrême, et un peu perplexes au milieu du traditionnel étalage traditionnel de matos francilien.
Sur l'eau et au bord, pas 2 voiles de la meme taille, entre 4.0 et 6.7. Le vent semblait faiblard à notre arrivée et nous avons donc gréé le max : 5.5 pour Fred et 5.8 pour moi.
Du coup on a navigué 3h dans des conditions pas faciles ; par moments ca flirtait avec les moments d'anthologie leucatoise, avec des zones/instants de pétole complète au milieu, et 15 bonnes minutes de marinade au waterstart en attendant la brise les bras levés.
J'étais donc soit scotché soit complètement à la rue. Non sans fierté, j'ai quand même fait quelques bons bords *bien* surtoilés, mais à bloc, et à peu près maitrisés. Je crois que mon wishbone a quand même trinqué un peu :(
Pendant ce temps, Fred pestait contre ces plans d'eau intérieurs honnis et leur vent irrégulier, jusqu'à ce qu'il finisse par trouver les bons réglages pour tenir sa 5.5 :D
Certains annonçaient une trentaine de noeuds au milieu du plan d'eau. Impossible à savoir objectivement mais je veux bien le croire...
Après une douzaine de bords dans ces conditions, mes bras m'ont laché, littéralement : dans le clapot-baston mon bout de harnais s'est décroché et une rafale m'a arraché le wishbone des mains. :D
On a donc remballé vers 18h, sans regret car le vent tournait sud et commencait à baisser, les période de rafales étant de plus en plus espacées.
Au final, je pense que j'aurai pas été plus mal avec 5.0 voire 4.4. ;-)

En tout cas j'espère qu'on n'a pas consommé tout notre capital vent de mai-juin ce week-end, et qu'on aura encore quelques bonnes journées avant la
pétole estivale. 8-)
Le Crotoy,
Le 02/04/2006
Conditions :
SO 25-30 noeuds
Matos :
Véloce 278 + North XXX 5.0
Tout le week-end s'annonçait super bon, mais j'étais coincé à Paris samedi. Fred m'ayant planté pour le dimanche pour plusieurs raisons plus ou moins valables ;-) je me suis donc mis en quête sur le KIFF d'un compagnon de route. La météo prévoyait SO 20 noeuds et marée haute vers 15h avec gros coef, le spot du Crotoy s'imposait, et nombre de kiffeurs avaient prévu d'y passer samedi, dimanche ou tout le week-end.

Coup de bol, je tombe samedi sur un message d'un certain Vincent qui proposait une ou 2 places dans sa voiture pour dimanche ; on s'est donc fixé rendez-vous chez lui à Chatou vers 10h. Le lascar est doté d'une remorque fort pratique, je benne tout mon matos dedans et nous voilà partis.

Nous faisons la route sous les nuages et la pluie, mais les manches à air autoroutières à l'horizontale annoncent la couleur : ça va être bon ! En approchant de la côte le ciel se dégage et au Crotoy il n'y a plus un nuage ! Magique 8-)

Arrivés premiers vers 12h15, le spot qui ressemble à un champ de betteraves. Manifestement les horaires de marée sont un peu décalés par rapport aux ports de référence Cayeux/Tréport/Fort-Mahon. Un relevé de vent après le casse-croûte annonce déjà 20 noeuds, l'air à 10 degrés. On aperçoit au loin l'écume des vagues sur la mer qui se rapproche. Une petite hésitation sur la surface de toile et on opte finalement pour 5.0 car le vent a l'air de vouloir prendre des tours. Le parking et la baie commencent à se remplir et on retrouve une bonne dizaine de kiffeurs. F4009, VJM et Damien qui avaient passé la nuit chez ce dernier sont arrivés peu après nous avec un J5 tout corrodé par l'eau salée et gavé de matos ; F4009 nous a sorti une impressionnante collection de pelles de formula.

Sur la plage, l'air parait finalement moins froid sur le parking et à sec. L'eau est assez bonne, bien chauffée par le sable.
Sur l'eau, le planing est immédiat ; les 25 noeuds sont bien là, montant probablement vers 30 à l'étale, quant aux rafales, je vous dis pas :-P

Bref, j'étais bien surtoilé avec ma 5.0, que j'ai d'ailleurs réétarqué sans ménagement en milieu d'après-midi. Je me suis rendu compte à cette occasion que l'étarqueur de ma 2eme latte était bloqué, laissant des plis disgracieux et peu aérodynamiques sur la tête de voile. J'ai eu la flemme de remonter changer pour 4.4, Vincent aussi d'ailleurs ; après tout, naviguer surtoilé ça fait progresser ;-) Du coup avec ma Veloce, je suis à bloc, je me fais limite peur, ça tape de folie ; mais je laisse tout le monde sur place :-D

J'essaie de garder la voile bordée («si t'ouvres, t'es un lâche»), mais j'ai le plus grand mal à éviter les spinout...

Il y a beaucoup de monde sur le spot y compris une vingtaine de kites, et comme le vent est onshore, ça devient parfois assez chaud pour se croiser, surtout vu les rafales dans lesquelles je ne contrôle plus rien et le bon clapot serré qui s'est formé ; quand aux jibes, je n'en ai pas bouclé un, évidemment ! :s

Et puis la marée a commencé à redescendre rapidement, provoquant quelques gamelles mémorables dans 30cm d'eau :D Notamment les chutes au jibe, où on se demande des fois comment l'aileron passe dans si peu de flotte.

Pas de casse, heureusement (la dernière fois, j'y avais laissé un tendon de pied de mat), mais un bel hématome sur la cuisse, qui a sonné le signal de la fin de session. On a donc remballé rapidement et repris la route vers la capitale et ses bouchons dominicaux.

Bref une top session de 3 heures sous un soleil éclatant, et de bonnes courbatures toute la journée du lendemain ; 2006 s'annonce sous les meilleurs auspices ! 8-)
Le Havre - Antifer,
Le 26/03/2006
Conditions :
SSO 10-15 noeuds
Matos :
Véloce 278 + Bic FreeWing 6.7
Etant donné les niveaux records atteints par le SP95 et --privatisation oblige-- l'inflation des péages autoroutiers :@ , je me suis enfin décidé cette année à devenir actif au sein du KIFF (Klan des Intrepides Funboarders Franciliens, NDLR) et me mettre sérieusement au covoiturage.

Je me suis décidé un peu à la dernière minute, étant donné des prévisions météo erratiques ; je me suis donc signalé sur le KIFF et rapproché de Mathieu, qui avait prévu d'aller vers Antifer, un des rares spots de la région qui fonctionnent par SSO.
Rassuré sur le niveau du spot (le Havre ayant une réputation de spot de tuerie), je suis donc passé le chercher le matin à Ville d'Avray. En 10 minutes le matos est chargé dans/sur la Golf et nous rejoignons l'autoroute vers le Havre.

L'arrivée sur le port pétrolier est assez hallucinante : après une descente en lacets sur le flanc de la falaise, on découvre, posés au milieu de nulle part, deux immenses digues en blocs de béton, une plateforme de grutage et d'énormes réservoirs. Port complètement désert et pas un navire à l'horizon. Le spot se trouve sur la plage à gauche du port, au pied de la falaise.

Dans ce décor surréaliste, nous retrouvons d'autres kiffeurs arrivés quelques minutes plus tôt, en train de gréer. La bande est fort sympathique, visiblement habituée à covoiturer et à se donner rendez-vous sur les spots.
Le ciel est un peu voilé, une douceur printanière, 15 degrés dans l'air, eau encore fraîche à 7-8 degrés (cagoule de rigueur, tout de même), une petite houle et des vagues de 50cm qui déferlent au bord, rien de bien méchant ; le vent parait un peu poussif, 10-15 noeuds au compteur. Je grée 6.7, et je regrette un peu de ne pas avoir pris le gros flotteur, car le vent est bien tombé ; la Véloce 278 se fait ballotter par la houle, l'eau au chevilles, alors que j'essaie de relever la voile au tire veille ; un bon exercice d'équilibriste dans l'eau glacée, avec l'appréhension de dériver vers la digue à l'intérieur du port. :s

Au final, j'aurai fait 2 bons bords au planning en attrapant la risée, et une bonne quinzaine de relevés chaotiques au tire-veille. Une session qui ne restera pas dans les annales du planing, mais plutôt comme une première session 2006 avec une bonne ambiance sur la plage (important quand on attend la brise ;-) ), une météo clémente, et la découverte d'un nouveau spot conforme à mon niveau. :)
Berck sur Mer - Eole,
Le 11/11/2005
Conditions :
S/SO 15 à 20 noeuds
Matos :
Veloce 278 + Aerotech 5.8 Photos
Pour ce premier jour férié venté depuis des lustres, la météo annonçait avis de grand frais sur les cotes du Nord, vent de SO à Sud ; petits coefficients de marée qui disqualifient le Crotoy et ses bonnes sessions freeride.
Ayant déjà testé une fois Quend-Plage pour n'y trouver personne à l'eau, et ne me sentant pas trop d'aller charger le gros tout seul :s , j'ai donc poussé jusqu'à Berck/Mer, le rendez-vous des funboarders de l'Opale (http://www.opaleglisse.com).

Une fois passée cette traditionnelle hésitation matinale, et après 2h30 de route poussé par le vent de sud, je suis donc arrivé à Berck vers 12h30-13h.
Au bout de la plage près de la cabane à frites où se pressaient les ch'tis affamés, 2 locaux gréent 5.0.
La marée est quasi-basse dévoilant une immense plage toute plate : heureusement que les coefs de marée étaient petits !
Au loin au milieu de la plage, les kites s'en donnent à coeur-joie dans les bâches. Quelques planchistes chargent les paquets de mer de l'autre coté du banc de sable, alors que les chars à voile, à kite ou autres speed-sails ont envahi la plage au sable durci par l'eau et le vent ; impressionnant cette variété d'engins à roulettes ! :D
Un aller-retour pédestre au bord de l'eau pour évaluer les conditions : un petit 20 noeuds side-shore (S/SO), assez régulier. En remontant les 800m qui me séparent de la voiture, je croise 4-5 jeunes planchistes qui descendent leur matériel. Vu leurs gabarits et leurs surfaces de voile, j'opte définitivement pour 5.8.
Le temps de m'équiper et redescendre le matos, il est déjà 14h30, le niveau d'eau est au plus bas dans le "bassin de décantation". Je rejoins les kites qui enchainent les allers-retours sur un bord de 50m, le fond est très irrégulier, et mon tirant d'eau de 32cm me vaut quelques gamelles surprises. Je reste là à l'abri sur ce plan d'eau plat, car la barre de vagues de 1m50-2m paraît bien difficile à passer pour mon petit niveau. Peu s'y hasardent d'ailleurs...
L'ambiance à l'eau est plutot sympa, et le spot très tranquille. La cohabitation avec les kites se passe très bien, et les "djeunz" croisés plus tôt exhibent un niveau plus que respectable en freestyle, enchaînant helicopter-tacks, duck-jibes, etc. :o

La faible longueur du bord présente l'avantage de m'obliger à partir vite au planing et d'enchaîner les manoeuvres : progression assurée ! J'ai d'ailleurs presque bouclé mon premier jibe (pas au planing quand même, faut pas pousser :D )
Par ailleurs, j'ai noté que je parviens beaucoup mieux à tenir la 5.8 en condition surtoilée ; merci les jours de tramontane à Leucate ! ;)
A mesure que la marée remonte, je parviens finalement à regagner la zone de déferlement et arriver à pleine vitesse sur les premières mousses, après un passage très "choppy". Quelques enfournements, quelques sauts de crapaud et un ou deux jumps "respectables" très grisants en tout cas ; le tout se terminant irrémédiablement en gamelles dans 50cm à 1 m d'eau sans avoir passé la barre.
Le redémarrage dans les mousses est difficile, car le courant est très fort dans la zone. Difficile de prendre le surf en tout cas.
Bref, je profite de ces conditions sympathiques jusqu'à 17h environ, alors que le vent monte encore et que mes bras commencent à être aux abonnés absents.
Pas de chance, il reste à porter le matériel sur 600m avec le vent de travers :-P
Je dégrée ma voile à la tombée de la nuit sous l'oeil intrigué des badauds, fourbu, mais heureux :-)

On en redemande des journées comme ca ! 8-)
Moisson Lavacourt,
Le 22/10/2005
Conditions :
SO 1-15 noeuds
Matos :
Veloce 298 + Neilpryde Spirit 7.9 Photos
Malgré les prévisions moisies du week-end entre 2 dépressions de SO opportunément placées vendredi et lundi (pas de RTT possible), le manque de navigation m'a quand même fait lever à l'aube ce samedi pour tracer la route vers Moisson Lavacourt. Le peu de vent annoncé devait en effet circuler plutôt sur l'intérieur des terres, et en effet xcweather & francewind (mon nouveau joujou) annoncent à 8h à peine 5 noeuds sur la cote normande. Inutile de couvrir 250km aller pour ce genre de conditions ! %|

Arrivé à la fraiche à Moisson (accès gratuit, bonne surprise 8-) ) je retrouve 2 autres DWers (de http://www.directwind.com pour ceux qui connaissent) en train de scruter l'horizon à la recherche d'une ridule sur le plan d'eau : c'est la pétole la plus absolue. :'(
Nous dissertons donc une petite heure en sortant calmement les grosses baches (de 7.9 à 8.5), alors qu'un petit vent semble vouloir s'établir, probablement éveillé par l'arrivée de nouveaux curieux. Vers midi, on se met enfin à l'eau ; après quelques bords de glisse au ralenti pour s'échauffer les bras, le vent, tel un métronome programmé par les ingénieurs de Météo-France, atteint enfin la puissance nécessaire pour actionner mon nouveau moteur de 7.9 étrenné pour l'occasion. Et c'est parti pour une heure de navigation au planing sur un plan d'eau calme, qui prend progressivement du relief à mesure que le vent continue à monter, tout en restant presque régulier (étonnant). Le soleil nous gratifia même de sa présence.
Les claques devaient tourner dans les 15-20 noeuds à vue de nez. J'ai bien tenté un jibe ou deux mais ceux-ci se sont systématiquement conclus par un plongeon rafraichissant. On a même fini par se trouver à la rue avec nos grandes toiles, malgré les cambers. Il faut dire que je n'ai pas du gréer la mienne correctement :-/
Par ailleurs, ma planche (Veloce 298) n'est apparemment pas trop adaptée à cette surface de voile.

Ce nirvana dure une petite heure, avant l'arrivée de quelques grains qui font tourner le vent à l'ouest avant de tomber complètement. Les irréductibles et retardataires restaient au bord dans l'espoir d'une ultime rafale, mais pour ma part j'ai repris la route du périph vers 16h, pour un retour sans encombre.

Bref une bien bonne surprise inespérée, pour cette première session automnale en région parisienne. Il était temps :-)
Le Crotoy,
Le 08/05/2005
Conditions :
SO 20-25 noeuds
Matos :
Veloce 278 + North Triple X 5.0 Photos
Une première petite sortie de printemps (et la seule, d'ailleurs) avec Fred, que j'ai enfin réussi à motiver. Il faut dire que la météo était assez disserte sur les prévisions de vent sur la Manche. Etant donné la rareté de l'évènement, ça justifiait largement le déplacement. :D
Au début, on avait plutot envisagé d'aller à St Aubin, mais vu les horaires de marées et la taille du shorebreak de Saint Aubin à marée haute :s , on s'est rabattu sur le Crotoy.
Partis avec un peu de retard après avoir mis plus de temps que prévu à charger le matos, nous arrivons sur les lieux à la marée haute. Le vent, qui ne nous avait pas attendu (les autres planchistes non plus), est régulier établi dans les 20 noeuds. Glop! :)
Fred et votre serviteur gréent respectivement 5.5 et 5.0, et nous profitons de deux heures de session freeride / slalom jusqu'à ce que l'eau se soit retirée.
Nonobstant mon optimisme éolesque, je me trouve un peu léger avec ma 5.0, je peine fort à passer les molles ; tandis que Fred est au taquet du début à la fin, trop content de découvrir des spots aussi sympa à moins de 4 heures de la capitale... 8-)
Le soleil éclatant et la douceur printanière nous font presque oublier la combi intégrale, pourtant encore nécessaire.
Franceville,
Le 16/12/2004
Conditions :
SSO 5-15noeuds
Matos :
Veloce278 + Bic Freewing 6.7 Photos
Pour cette première dépression hivernale après plus d'un mois de disette, rendez-vous était pris avec TTK pour se retrouver à Franceville partager une bonne session de SO.
Premier sur les lieux, je constate une magnifique pétole sur une mer d'huile en bordure d'une plage déserte sur le parking désolé d'une cité balnéaire abandonnée... Quel programme ! %|
Quand TTK arrive 20 minutes plus tard, le vent commence juste à poindre le bout de son nez enrhumé ; vivement qu'il éternue !!
Seul un kite au loin sur la pointe tente d'attraper au vol les quelques rafales asthmatiques. Sur place, nous retrouvons quelques locaux venus de la Clinique de la Planche (Caen) constater comme nous l'incommensurable incompétence des services de météo france :@
TTK, bien décidé à ne pas avoir fait 250km pour rien, grée 5.0 histoire de faire venir le vent. Après avoir mariné une bonne demi-heure, il rentre à la nage avec à son actif un bord de planing d'une trentaine de mètres. Belle performance !
Devant son insistance acharnée et profitant d'une accalmie de la pluie battante, je me décide finalement à gréer 6.7 sans grande conviction, puis je vais à mon tour justifier les 15 euros de péage de l'A13 dans une eau à 11 degrés. :s
Après un beach-start laborieux et un quasi départ au planing, une chute au large dans la pétole complète me vaut une bonne trentaine de minutes à tenter le waterstart, avant de me raviser vainement à relever la voile au tire-veille en me faisant désarçonner par la houle formée.
Pendant que je m'escrime au large, TTK a changé de matos pour 6.0, peine perdue car Eole est définitivement rentré se coucher. Je finis d'ailleurs moi aussi par rentrer honteusement à la nage :'( avec un coup de main bienvenu de TTK.
Fort heureusement, un rayon de soleil vient égayer cette journée de totale loose, juste pour prendre un bain dans les petites vagues avant de dégréer et de rejoindre les bouchons parisiens. %|

C'est donc une journée à contretemps pour cette (probable) dernière session de l'année, puisqu'une dépression mémorable traversera la moitié Nord du pays le lendemain, faisant moults dégats.
Le Crotoy,
Le 19/08/2004
Conditions :
SO 10 à 20 noeuds
Matos :
Veloce 278 + 5.8/6.7
Arrivé en baie de Somme vers midi, le spot ressemblait à un champ de patates, un troupeau de chevaux broutait au milieu ! (pas tout à fait, mais presque). Je vais relever le vent à pied au milieu de la baie (pratique!) : onshore, 15 noeuds dans les claques... 2h20 de route ca pour ca, pas de quoi sauter au plafond ! :-/
Du coup je suis allé faire un tour à Quend-Plage: là, plusieurs chars à voile sur la plage, personne à l'eau, j'en profite pour taper la discute avec les loueurs locaux, qui à mon étonnement face à ce désert aquatique, ont rétorqué que ce spot servait essentiellement à nettoyer le matos ("la lessiveuse").

Retour au Crotoy vers 13h, le spot est nettement plus animé : par l'odeur de la marée alléchés, une vingtaine de planchistes gréent leurs voiles, dans les 4.7-5.2. Mes relevés de vent précédentes et mon inénarrable flair me font opter pour 5.8.
Ce qui ne se révélera même pas suffisant : près de 2h à se battre avec le vent poussif pour essayer de partir au planing dans les risées ; quelques rafales où j'étais trop toilé ont permis à mes congénères en 4.7 de faire leurs 2 bords de planing. Bon globalement, j'ai quand même plus navigué qu'eux ;-)

15h: la marée est haute, le vent ne montera plus ; beaucoup de monde rentre, et les kiteux sont de sortie. Vanné et diminué par les crampes (bras, mollets), je remonte faire un break boire un coup et grignoter, un réconfort bienvenu qui me pousse à y retourner: on ne va pas mollir dans ces temps olympiques ! :-)
Je grée 6.7, bien m'en a pris : je suis nettement mieux calé, et malgré la lutte contre le courant de marée descendante (impressionnant, j'ai même cru que je n'allais pas pouvoir rentrer) et la faible profondeur qui me vaut quelques freinages brutaux au moindre relief, je m'offre de bons bords sur le plan d'eau glassy ; j'ai arrêté vers 17h dans les quelques centimètres d'eau qui restaient. ;)
J'y ai d'ailleurs laissé le tendon de mon pied de mat sur un violent plantage d'aileron sur mon dernier bord. Ca reste moins grave que le tendon d'achille... :D
Trouville,
Le 23/06/2004
Conditions :
O/SO 40 noeuds
Matos :
Veloce 278 + Arrows Aerial 4.4 Photos
Vu les prévisions de vent fort -mais peut etre pas si fort- j'ai longtemps hésité avant de choisir ma destination : mer ou pas mer, St Aubin pas bon, Le Havre trop destroy, les prévi donnaient du SO et j'ai donc décidé un "repli" à Trouville. Sur la route j'ai fait un crochet par Poses pour vérifier le vent : 15 noeuds, pas assez, donc ca doit être bon en mer ; en plus ces *%$£§*!& ont augmenté les tarifs : 6 euros !
Donc direction Trouville, où je débarque sur place peu avant 13h, donc bien en retard sur l'horaire "Overlord" :)

Eh bin je n'ai pas été déçu de mon choix. En arrivant dans le centre ville les drapeaux sont tendus comme la peau d'un tambour : bonne nouvelle ; la moins bonne nouvelle, c'est qu'il y a une sorte de brume, j'arrive pas à voir si c'est des embruns, à moins que... du sable ?? Gloups :o
Vu de la plage, on comprend : gros baston, la mer toute blanche, tempête de sable sur la plage, des vagues de 3m qui pètent en vrac, un vrai champ de mines ; de rares badauds sexagénaires emmitouflés contemplent le spectacle apocalyptique. Une dame très prévenante qui me voit sortir le matos de la voiture me dit épouvantée alors que son chien perd sa moumoute poil par poil : "vous n'allez pas aller dans l'eau là ? il y a trop de vent" ; "meuhh si ma brave dame, c'est fait pour ca" lui rétorquai-je crânement en sortant ma Veloce de sa housse. La suite m'apprendra à réfléchir avant de parler...

3 planchistes sur place quand je suis arrivé, dont un sur la plage, en 4.7, qui remonte pour gréer plus petit (3.9) ; les 2 autres avaient l'air de bien galérer pour accéder au large, malgré leur niveau :s
J'ai donc pris ma plus petite voile (4.4), ma plus petite planche (Veloce 278) et hop ! au jus... Pile au moment ou la marée commencait à être bien haute et où le vent prenait des tours, il devait y avoir près de 40 noeuds.

Quelques tentatives de départ : 'marche pas, je suis probablement surtoilé. J'essaye donc d'étarquer l'amure et crac! boute arraché ; ca commence bien %| . Je remonte pour mettre un boute neuf et j'étarque comme une mule ; j'en ai encore mal aux mains (la poignée easy-rig c'est vraiment naze!)

Je repars à l'assaut, pour une bonne grosse joute avec le shore break, le sale courant du bord m'entraîne à la dérive vers la droite : impossible de passer la barre, je me fais brasser par les mousses, je reviens à la nage au bord récupérer le matos. Le cauchemar... :'(
Au bout de 45 minutes de ce régime, je remonte piteusement sur la plage sous le regard même pas amusé de 2 congénères qui faisaient un break entre 2 allers-retour au large. L'un des deux me lance en désignant ma planche : "n'y va pas avec ca, tu vas manger, c'est dangereux".

Du coup je passe moi aussi en mode spectateur, alors que chacun prend son tour de lutte face aux éléments. J'apprends alors comment c'est derrière la barre, il parait qu'il y a une grosse accélération (sans doute à cause de la digue/ponton), puis ça redevient régulier. Ca me fait une belle jambe ! grr... :@
Quand je vois comment les autres s'y prennent pour passer la barre, la planche quasi à la verticale sur la lèvre de la vague, je me dis que je n'ai définitivement pas le niveau pour ces conditions. Point.
On en a donc deux qui assurent grave sur le retour, surf, saut, nickel. Le troisième amorce un jibe au takeoff et se fait bouffer ; on voit le matos émerger 2 ou 3 fois, pas le type ; enfin la tête réapparait et termine à la nage récupérer son matos (intact!!) sur la plage 200m sous le vent...

Devant être à Paris à 20h, j'ai laché l'affaire vers 16h30 et tenté le repli sur Poses sur le chemin du retour, mais le gardien voulait me faire raquer 6 euros pour naviguer une heure !!! :o Du coup je suis rentré direct, et bien énervé d'avoir paumé ma journée. :@
Ile Grande (Trébeurden),
Le 23/05/2004
Conditions :
N/NE 15-20 noeuds
Matos :
Véloce 298 + Aerotech 5.8
Après avoir loupé *la* journée de vent du week-end (dans les 25 noeuds à vue de nez) pour cause de maladie, on récidive super motivés dimanche, alors que le vent rentre NE, 15-20 noeuds.
Toujours aussi matinal, on se pointe vers ... 16h (!), le vent affiche 18 noeuds, quelques locaux remontent avec des petites toiles en enjambant les cailloux : "ça baisse" disent-ils ; confiants on grée quand même 5.5 et 5.8.
La suite nous donnera finalement raison, c'est sans doute la surface qui marchait le mieux en moyenne, entre le sous-toilage et le surtoilage.
Plus précisément je me bats avec ma 5.8 toute l'après midi pour partir au planing, tandis que Fred est à bloc avec 5.5 ; je suis bien dégouté et je mets ca sur le compte de mon manque de technique ou d'aileron.
Je tente d'aller chercher le vent au large, le vent est un cran au dessus mais la marée montante génère un vilain courant dans le sens du vent qui m'empèche de décoller. :'(
Au milieu de ma galère je m'octroie quand même quelques bonds bords, avant de remonter fourbu vers 20h30 après 4h de nave bien physique.
C'est alors que je me rends compte que ma voile est hyper mal réglée : trop de tension à l'amure (la voile dégueule par le haut et par le bas :D ), pas assez étarquée à l'écoute, latte du bas pas assez serrée qui crée de vilans plis sous le wishbone... tout faux. %|
(Dans un sens ca me rassure, je me suis cru redevenu nul un moment ;) )
La prochaine fois je prendrai le temps de vérifier les réglages avant de me ruer à l'eau.
Ile Grande (Trébeurden),
Le 21/05/2004
Conditions :
Nord 12-17 noeuds
Matos :
Veloce 298,
La météo annoncait maxi 20 noeuds sur le week-end de l'ascension période de secteur NE, donc on a emmené le gros matos : voiles 5.5 à 6.7 et flotteurs > 130l (Veloce 298 et Techno 283).
Le SHOM prévoit marée basse en plein milieu de journée, ce qui dans la région est plutôt problématique : à marée basse les spots sont des champs de vase et de cailloux : le paradis des crabes... :o
Heureusement la saison permet de naviguer tard et donc d'attendre tranquilement la mi-marée. :D (on va pas se lever le matin quand même!!)
L'orientation d'Eole nous conduit à L'Ile Grande, un spot sympa dans un chenal ouvert sur le large. Le vent est un peu perturbé par le terrain environnant. On démarre au milieu des bateaux, ce qui requiert un peu de funambulisme pour accéder à la zone de navigation. :/

On découvre le spot de l'Ile Grande vers 15h, le vent est onshore, donc on tire des bords au milieu des bateaux pour accéder à la partie navigable ; on navigue parallèlement au chenal. Un spot tout plat, vent un peu limite pour ma 6.7 et mon petit niveau technique, j'ai du mal à garder le planing ; il faut dire que la 6.7 sans camber est un peu casse-pied avec son creux qui bouge au gré des rafales... %|
En fin d'après midi, le vent monte un peu et se stabilise, alors que la marée fait gagner du terrain sur la plage, ce qui me permet de tirer des bords peinard bien calé sur de l'eau bleue turquoise glassy sur laquelle se réverbère le soleil rasant. Que du bonheur ! 8-)
On dégrée vers 19h après plus de 3h de nave...
Léry Poses,
Le 08/05/2004
Conditions :
O/NO 20 noeuds
Matos :
Véloce 298 + Bic Free Wing 6.7
Un vent de secteur O à NO était annoncé sur la Manche et l'IDF, dans les 20 noeuds.
J'ai un peu hésité à aller à St Aubin, mais l'orientation n'étant pas optimale et la marée haute à 15h, j'ai (comme beaucoup de locaux d'ailleurs) opté pour les plans d'eaux sans marée, à savoir Léry-Poses.

Vers 13h, déjà pas mal de monde sur place dans le parking "du fond à gauche". Air à 12C, l'eau aux mêmes ordres de grandeur, vent impossible à mesurer au bord, les planches sur l'eau sont parfois au planing ; comme je n'ai pas d'anémo étanche, je grée comme tout le monde : 6.7... ;)
L'ambiance est assez sympa à Poses, relax, pas de prise de tête, rien à voir avec les étalages de matos flambant neuf des lacs parisiens ; j'ai même vu un type en Astro Rock avec une UP slalom 5.5... :D
Elément de confort, les gérants de la base ont installé une cabane pour se changer à l'abri du vent ; on aurait aimé en profiter en hiver, mais bon... (elle était sur une barge au milieu du plan d'eau :s )

La configuration du plan d'eau se prête assez mal au vent de NO ; une grosse dévente au bord, sur au moins 200m, hyper instable : rafales, trous d'air, vent tournant ou turbulent... :/
On galère un bon moment à nager et à se faire les bras pour d'atteindre le fond du plan d'eau, où c'est beaucoup mieux. Dans les 15 noeuds, assez irrégulier mais au moins plus stable en direction.

C'est là que je découvre que ce plan d'eau a aussi une berge de l'autre coté :o (c'est quand même un des plus grands lacs sur lequel j'ai navigué) avec 2 petits ilots, et que sur cette berge, il y a un accès ; une quinzaine de voitures sont garées là. Il suffisait de contourner le lac par la droite, pour se retrouver du coté où le vent rentre impeccable. %| Bon à savoir...

Je reste un moment à profiter du coin (les straps ça commence à bien le faire, malgré la menace de la dévente qui te guette, embusquée derrière le clapot, t'obligeant à te ruer inopinément sur l'avant de la planche) ; la 6.7 no-cam a quand même un peu de mal dans ces conditions irrégulières, tantôt pas de pêche, tantôt surtoilé.
90 minutes de gavade 8-) , et je tente de regagner le parking pour une pause kit-kat... Pénible passage dans la zone foireuse, sans compter qu'on a les bras fatigués et qu'on se retrouve sous le vent du parking, à tirer des bords dans ces conditions instables.
J'arrive bien vanné pour ma petite pause bien méritée, avant de retourner au feu alors que ça se met à monter (environ 20 noeuds estimé) ; là, la 6.7 montre ses limites supérieures, impossible de border avec le creux qui se recule, et donc de remonter au vent. Je perds du terrain, je galère un peu au waterstart : je fatigue...
Retour direction le parking en cata ; je me vautre plusieurs fois, relevé au tire-veille, plus d'air, puis rafale, plouf. :(
Je finis à 30m sous le vent du parking, dans une espèce de petite crique : je n'arrive pas à reprendre du terrain sur un vent qui tourne sans arrêt ; trop fatigué, je finis par remonter à la nage jusqu'à la berge. Quelle honte ! :'(

Et voilà : un mois de break, et la condition physique ne suit déjà plus... :/
L'Almanarre - La Madrague,
Le 10/04/2004
Conditions :
Ouest 12-15 noeuds
Matos :
Véloce 278 - Bic Free Wing 6.7
Samedi, avant dernier jour du séjour : après 2 jours de pétole - ca commençait à devenir long ;) - une petite brise d'ouest s'est levée sur l'Almanarre, environ 12-15 noeuds. On sort en 6.5/6.7 ; difficile de manoeuvrer ces grandes voiles après avoir gouté au baston ! :D
Après 1h30 en limite planing à chasser la risée, le vent s'établit un peu plus fort, ce qui me vaut quelques bons bords calé nickel et un jibe presque bouclé ! 8-)
Il faut dire que le plan d'eau est un peu plus calme que les jours précédents.

Par contre surpopulation totale en ce début de week-end après ces 2 jours de frustration : parkings bondés, plus de place sur la plage pour poser le matos et je ne vous raconte pas sur l'eau !
J'ai même manqué de me prendre un kiteux volant dans la voile en plein waterstart :o
"eh ouais, il y a du monde" me lance le type en s'éloignant alors que je galère à ressortir la voile de l'eau. Sympa ! :@
L'Almanarre - La Madrague,
Le 07/04/2004
Conditions :
Ouest 20-25 noeuds
Matos :
Véloce 278 - North XXX 5.0
Mercredi 7, "bon alors qu'est ce qu'on explose aujourd'hui ?" ; le vent ne mollit pas, ouest toujours, dans les 20 noeuds ; direction l'Almanarre pour ne pas changer. ;)
Les conditions sont un peu plus humaines que la veille ce qui me permet de sortir en 5.0. Au bout d'1h à me faire les bras dans le vent irrégulier je finis par me décider à régler correctement ma voile ce qui me permet de naviguer un peu plus confort. Moins de clapot, mais quelques vagues qui déferlent et me valent de bons bords bien calé, à bloc. 8-)
On dégrée au coucher du soleil après 2h30 de pur bonheur, fourbus. :)
L'Almanarre - La Madrague,
Le 06/04/2004
Conditions :
Ouest 40 noeuds ?
Matos :
rien ! Photos
Mardi, le vent a encore pris des tours ; sur la recommandation du vendeur du surf-shop Planète Glisse au Lavandou, on va faire un petit tour du coté de Cabasson, un spot au cadre mythique, petite crique au milieu des falaises et vue sur le fort de Brégançon. Le vent est mal orienté, grosse dévente au bord ; par contre au large ça moutonne et le plan d'eau est plat comme la main ; ca doit etre génial par SO. 8-)
On se ravise et direction l'Almanarre. On y trouve nettement moins de monde que la veille ; effet RTT du lundi, ou caractère technique des conditions ? :D
Gros baston, je grée ma 4.4 toute neuve, mais je ne la mettrai pas à l'eau: tout le monde est en 3.5 à 4.0, des locaux parlent de 40 noeuds :s Enfin, vu la tendance régionale à l'exagération...
Fred sort avec 4m et se fait les bras en survie pendant 40 minutes avant de remonter, wishbone plié au niveau du boute de harnais... :o
Quelle m***e ce matos Tribord ! Pendant ce temps je prends quelques photos sur le bord. Le niveau est nettement au dessus de la veille ; ca envoie du forward et des tricks dans tous les sens. 8-)
Après avoir écumé à nouveau les surf shops pour trouver un wishbone, retour au bercail pour découvrir un mimosa fendu en 2 dans le sens de la longueur :o
L'Almanarre - la Madrague,
Le 05/04/2004
Conditions :
Ouest 25-30 noeuds, clapot croisé
Matos :
Véloce 278 + 5.0 & 4.5
Débarqué à Bormes-les-Mimosas pour une semaine, j'ai débuté par une reconnaissance du coin. La cote du Golfe de St Tropez à partir du Lavandou est superbe, même si on déplore un peu le bétonnage systématique...

Lundi 5 réveil en fanfare : le vent s'est levé, direction l'Almanarre, où il souffle ouest, donc onshore ; avantage : on navigue parallèle à la plage et on a pied loin ; inconvénient : une bonne houle serrée & pas mal de vagues qui déferlent en plein travers , pléthore de planches sur l'eau provoquant des encombrements. :/
Bon carton, genre 25 noeuds mais assez irrégulier ; je sors en 5.0, aux petits oignons, puis je passe à 4.5 une heure plus tard car le vent est encore monté. D'ailleurs j'explose un panneau de ma 4.5 du genou sur un catapultage. :'(
Vu l'age de la voile, sa carrière s'arrêtera là.
Après avoir remballé je fais le tour des surf-shops pour trouver une voile de remplacement. Rien en occase (évidemment!), je me décide pour une Arrows Aerial 4.4 modèle 2002, qui a le bon gout de se gréer avec mon mat de 4.30 (pas envie d'acheter encore un mat !)
Lery-Poses,
Le 21/03/2004
Conditions :
S/SO 5 à 25 noeuds (!)
Matos :
Veloce 298, Aerotech 5.8
La météo annonce du gros en mer, je me suis donc décidé pour Lery-Poses. Sur place, une dizaine de planche à l'eau, grosses toiles de sortie, personne au planning. :(
Bonne surprise, la température de l'eau a bien pris 3-4 degres en une semaine. 15 degrés dans l'air, ciel couvert par les nuages qui défilent. Du coup je laisse la cagoule dans le coffre.

Vent super irrégulier, vraissemblablement lié à des phénomènes météo turbulents (manifestement c'était pareil en mer, selon des courageux qui s'y sont frottés)
J'attends 20 minutes que ca s'établisse : ça a l'air de monter, des gars en 6.6 reviennent au bord voile ouverte, donc je me décide pour 5.8.
Le bord est un peu foireux, les déventes alternent avec des grosses bourrasques de 5 secondes ; après un peu de nage au bord, ça bastonne au fond du plan d'eau , on doit tourner à 25-30 noeuds par moments. Je suis en survie avec la 5.8 alternant largue plein pot (jamais atteint cette vitesse sur une planche !!) et près serré avec la voile couchée sur l'arrière, avant de finir catapulté par une rafale.

Une bonne série de bords à me faire les bras sans pouvoir m'accrocher au harnais, entre funambule dans la pétole totale, choquage total pour laisser passer la bourasque, et godillage de voile pour gérer les adonnantes et refusantes...
Toutes ces émotions m'empêchent de réaliser:
- que plusieurs sont remontés prendre plus petit :/
- que ma plaquette desserrée laisse le pied de mât coulisser librement dans le rail %|
Du coup je me suis obstiné avec la 5.8 pendant le reste de la session, et j'ai lâché l'affaire vers 17h30 après 3h en cata sur l'eau, les bras et les dorsaux en vrac. La prochaine fois, je vérifierai les réglages avant de me jeter à l'eau...

Je n'ose pas imaginer les mêmes conditions avec les vagues en plus. Ya pas à dire, l'eau plate c'est confortable !

En tout cas, quel début d'année, whoahh !
Lery Poses,
Le 16/03/2004
Conditions :
S/SO 20-25 noeuds
Matos :
Veloce 298 + Aerotech 5.8
Première session de l'année à Léry-Poses à l'orée du printemps.
Vu les prévi météo, ca s'annoncait bien, et ça s'est confirmé. J'ai failli aller naviguer en mer, mais vu la hauteur de houle qu'annoncait windguru, j'ai préféré opter pour un plan d'eau plat, histoire de commencer l'année soft, en évitant de manger du shorebreak comme les dernières fois (voir CR précédents).

Plan d'eau intérieur oblige, le vent est bien irrégulier, parfait pour se refaire les bras avant les dép' de printemps. Véloce 298 obligatoire, il faut du volume pour ne pas se retrouver en perdition au milieu du lac...
20 noeuds posés de S/SO dans les bons moments, mesurés au bord à l'améno. Au centre du plan d'eau il devait bien y avoir 25 noeuds, plus encore dans les claques. J'avais du mal à tenir la 5.8 alors que d'autres se baladaient en formula avec 7m :o Va comprendre...
J'ai quand meme fait quelques bords bien calé plein gaz. Cool. 8-)

Temps couvert avec quelques éclaircies, une vingtaine de planches sur l'eau et une régate d'optimist ; 12 degrés dans l'air, mais pas chaud-chaud dans l'eau. 5/3, chaussons, gants et cagoule de rigueur.
D'ailleurs on se surprend à tenir longtemps sans avoir trop froid avec cet équipement, du moins tant qu'on reste actif ; une pause d'1/2h, et c'était fini : en y retournant je commencais à avoir froid, j'ai même chopé une onglée, après un bord de retour à moitié tétanisé dans un vent molasson. :/
Et le lendemain, un rhume, pour accompagner les courbatures...

Enfin c'est bien cool de reprendre du service. L'année s'annonce bien. :)
Trouville,
Le 13/12/2003
Conditions :
SO 20-25 noeuds (?)
Matos :
Véloce 278 + Aerotech 5.8 Photos
Bon, cette fois j'aurais mieux fait de rester couché. :'( Tout faux : vent irrégulier et mal orienté, mauvais choix de spot, plan d'eau dégueulasse, marées pas synchro, condition physique en retrait.

Le matin, météo et renseignements pris, il paraît que Saint Aubin fonctionne tip-top par OSO, mais que SO reste correct (side-off). Après 2h de route, je retrouve des locaux sur la digue qui hésitent à se mettre à l'eau, alors que la marée quasi-haute fait péter un shorebreak bien copieux sur les galets :o
J'emboite donc le pas à la troupe d'arrivants qui va se mettre à l'eau un peu plus loin sur la plage, où le bord est sensé être moins déventé et les vagues moins méchantes. Vu leurs exploits, je me dis que c'est vraiment au-dessus de mon niveau, je prends quelques photos pour la forme, et je remonte dans la voiture pour me diriger vers l'Ouest en quête d'un spot de repli.

Après 1h de route, j'atteins Trouville vers 14h45 et je tourne 20min au milieu ds touristes pour trouver la plage et par où y accéder. Il se met à pleuvoir %| le vent est tombé, et tout le monde rentre au bord. Le plan d'eau n'est guère mieux qu'à St Aubin, mais je suis décidé à ne pas avoir fait 300 bornes pour rien...
Inspection du matos étalé sur la plage, je grée rapidement la 5.8 et je me mets à l'eau alors que le vent reprend doucement son souffle. De bonnes vagues de 2.5m, pas très puissantes, mais qui se succèdent à un rythme d'enfer en cassant dans tous les sens. Je barbote une bonne heure dans ce chantier, en mangeant de la mousse et en me prenant plusieurs fois le matos sur la figure. Conditions très bizarres, le bord est complètement déventé bien que side-shore, parfois une grosse rafale embarque la voile, le flotteur n'en finit pas de se faire balloter ou retourner par les vagues, et moi j'essaie de retrouver mes marques.
Par 3 fois je profite d'une accalmie de vagues synchro avec une risée pour monter sur le flotteur, j'enjambe une ou deux mousses avant de me faire désarçonner, impossible de chausser les straps dans ce foutoir, une vague a tot fait de m'engloutir. A mesure que la marée descend, je mange de plus en plus, et l'épuisement gagne, tandis que 4-5 gus s'éclatent à surfer les vagues que je me prends sur la tronche. :(
Dépité, je remonte le matos à la tombée du jour.

Décidément "je suis trop vieux pour ces conneries", et je vais me limiter aux plans d'eau plats... :-/

Ca sent la dernière session de 2003, et ça m'énerve bien de terminer l'année là-dessus , grr... :'(
Le Crotoy,
Le 26/11/2003
Conditions :
S/SO 10 à 35 noeuds
Matos :
Veloce 278, voiles 4.5 et 6.7 Photos
Le BMS Météo France annonçait du vent fort jusque 15h environ. J'ai pu constater la violence des rafales sur l'autoroute, puis sur la route du Crotoy sous des trombes d'eau, zéro visibilité! Accueillant ! :-/
Vers 12h15 sur la plage du Crotoy, marée presque haute, je vois une vingtaine de planchistes locaux sur place à la rue en 4m sous une pluie toujours aussi forte, il devait y avoir 35 noeuds posés. La baie ressemblait à un champ de mine.
Je grée donc ma plus petite voile (4.5), en priant pour que ca baisse un peu. Le bon dieu m'exauce au moment ou j'emmène le matos : arrêt de la pluie, plus un poil de vent, pendant 20 bonnes minutes. :'(
Tous les locaux remontent leur matos et se changent, pas très contents des conditions, très irrégulières selon eux ; à 13h30 un timide 10 noeuds se lève, je reviens à la voiture changer ma 4.5 pour 6.7, bien décidé à ne pas avoir fait la route pour rien. Je retrouve sur l'eau 2 véliplanchistes forcenés, probablement dans ma situation, et 4-5 kiteurs.
Je patauge 15-20 minutes dans un vent limite, puis ça remonte progressivement pour me permettre de planer, calé aux petits oignons 8-) , plan d'eau quasi plat et désert, des long runs à bloc le long de la plage, et quelques gamelles mémorables dans 30cm d'eau. :-D
Vers 15h30, le vent est remonté à 5 bft (j'avais du mal à tenir la 6.7) mais la marée descendait trop vite, impossible de naviguer sans accrocher le sable. J'ai donc laissé la place aux kiteurs qui s'éclataient.

Est-ce que tout ca valait vraiment 5h de route A/R ? bof. %|
Ca m'apprendra, la prochaine fois j'oublierai pas le réveil ! ;-)
Cabourg / Le Menhir,
Le 03/11/2003
Conditions :
O force 5 à 6
Matos :
Veloce 278 et Aerotech 5.8 Photos
Arrivé sur place vers 13h30 ce lundi-là, je découvre juste 2 planches à l'eau, l'une à Cabourg, l'autre à Franceville. Pas très engageant et dur-dur pour évaluer les conditions... Au doigt mouillé (le reste aussi!) je dirais un petit 20 noeuds, mais assez irrégulier, sans doute plus fort au large. Soleil, quelques courtes averses, température douce dans l'air comme dans l'eau, je n'ai même pas envisagé de mettre la cagoule.
Etat du plan d'eau : un vrai champ de mines quel que soit le point sur la plage, la grosse houle formée par le baston de la veille pète dans tous les sens sur les 50 premiers mètres. Finalement, je prends l'option Cabourg, au moment où le type qui naviguait remontait sa voile : "trop petit avec 4.5" me dit-il, et de sortir sa 5.4. Sachant que le vent devait baisser l'après midi, je grée 5.8 sur ma 101L et je file le retrouver à l'eau.
Marée quasi-basse, petit coef : tant mieux, on marchera moins ; en approchant je mesure mieux l'ampleur des dégats : 2m de vagues, un courant d'enfer au bord - transversal, quasi 10 noeuds, j'arrivais à peine à tenir debout sur mes pieds. Le bord complètement déventé, et des mousses qui se succèdent à un rythme d'enfer.
J'ai barboté trois bons quart d'heure avant de pouvoir orienter le flotteur au travers (l'aileron étant embarqué par le courant), attendre l'accalmie entre deux séries, et monter sur la planche. J'avais presque réussi à passer la barre quand une grosse dévente arrive, pile synchro avec une maousse vague qui m'explose à la figure : retour au bord à la nage pour remonter à pied le long de la plage tout le terrain perdu à cause de ce *%£§@µ?!$ courant. :@
La deuxième tentative était presque la bonne ; je parviens à passer les petites mousses, à attraper la risée pour faire abattre le flotteur, super concentré, et du coup j'arrive plein pot sur un tremplin vertical de 2,5m... pieds hors des straps !!
Donc méga-gamelle (normal!) et je me rends compte en émergeant que mon pied de mat a un comportement inhabituel : le diabolo est pété ! Je rentre au bord en "sink-body-drag" pour changer le pied de mât... RIP le pied de mat Bic, je passe à l'universel acheté il y a peu (pour une fois j'ai eu le nez creux).
Je mets à profit la pause pour me sustenter. Bien m'en a pris : est-ce le nouveau pied de mât à tendon, l'apport de calories, ou un monumental coup de bol, toujours est-il que à peine retourné à l'eau je réussis à passer la barre ; c'est quand même cool de l'autre coté... on a l'impression d'avoir quitté le coté obscur de la force :-D
Le vent au large était beaucoup plus régulier, mais la houle était assez impressionnante ; après une boite, je repars au waterstart (galère pour sortir la voile avec cette houle) vers la plage et je me rends compte que mon footstrap avant droit a perdu sa fixation avant : décidément c'est pas mon jour :-(
Je suis donc rentré au bord tant bien que mal, en me gamellant dans les vagues et en me faisant brasser sur 30m ; rien de cassé mais quelques frayeurs pour moi comme pour le matos.
Dégouté, j'ai replié les gaules vers 17h pour aller noyer mon désespoir dans le calva...
Leucate - le Goulet,
Le 28/09/2003
Conditions :
NO 11-18 noeuds
Matos :
Veloce 298 / Bic FreeWing 6.7
Fin de la NC03, le jour de la dernière chance pour nombre d'entre nous, ca se présente assez mal: malgré la pétole du matin, on a tous la foi en cette journée dominicale, et nous voilà donc tous au rencard à 11h30 au Goulet. Vers midi, Eole entend nos prières et lève un petit 13 noeuds, ce qui me permet de gréer 6.7 et de sortir la Véloce 298.
Une heure après, Pat(ix) se félicite d'avoir fait le bon choix avec son AHD Wave 255, Spinout peste contre les algues et menace de nous plaquer pour partir à La Franqui, David est à l'arrache en 8.5 et moissonne la salade avec sa lame de 40cm :D , et je suis moi-aussi surtoilé avec une planche commence à bien taper et m'encombrer les chevilles.
Revenu au bord pour gréer la 5.8 nouvellement acquise à TTK qui est parti la veille, Mickey me conseille de passer carrément en 5.0 car le vent prend encore des tours :o
Je me décide alors à retourner au mobil-home chercher la Véloce 278, nettement mieux adaptée à ces conditions, m'offrant un effet boeuf auprès des badauds qui me voient habillé en combi intégrale au volant de la voiture :D

Entretemps, le vent s'est un peu stabilisé : je me décide pour étrenner la 5.8. L'Aerotech fait parfaitement son office non sans quelques tâtonnements de réglage amure/écoute, et me vaut une bonne heure de nav' à bloc.

Vers 17h, le vent se casse complètement la figure et je me retrouve à barboter au milieu de l'étang sans pouvoir faire un waterstart %| . Après 20 minutes à attendre qu'une brise me hisse à bord, je change de tactique et je réussis péniblement mais non sans fierté 8-) mon premier relevé au tire-veille sur cette satanée planche qui coule ; je cabote tranquilement jusqu'au bord pour taper la discute en cassant la croute, alors que Pat(ix), Spinout et Fred.fm se préparent à reprendre la route.
Mickey et moi attendons jusqu'à 19h que les nuages se dissipant aident le vent à se relever, mais Eole est essoufflé, et c'est l'heure des adieux, et la fin du séjour ; vivement la NC04 ! ;)
Leucate - La Mine,
Le 24/09/2003
Conditions :
NO 10-20 noeuds
Matos :
Veloce 278, 5.7
Seconde session de la NC03 de fr.rec.sport.voile.planche
Toujours matinal grâce à la petite Claire, TTK est le premier arrivé à La Mine pour constater... la pétole ! Je l'y rejoins à 11:30 avec les Belges, l'anémo indique 10-12 noeuds : je grée 6.9 et Ludo étrenne sa Spirit 7.3 achetée la veille au Décathlon de Narbonne.
Pendant ce temps, Olivier et Eric ont gréé leur mythique fauteuil de camping face à la mer, la bière dans la main. Vers midi, au moment de se mettre à l'eau, le vent se lève brutalement pour atteindre 20 noeuds, on attend 20 minutes au bord que la rafale se calme, mais ça n'en finit pas de monter :@
Me voilà donc de retour à la voiture à changer pour 5.7, qu'il faudra encore étarquer un peu plus dans l'après-midi. Une fois de plus Météo-France a tout faux, mais cette fois on ne s'en plaint pas... :D
Vers 17h, Fred.fm, Pat(ix) et SpinOut débarquent sur place et gréent en un temps record pour profiter des dernières rafales.

En revenant au bord les saluer, je me rends compte que ma 5.7 a pris un pète sur un panneau en bas :( , que je répare vite fait au DuckTape pour finir la session. Celle-ci se termine vers 18h30, au moment où le vent tombe aussi rapidement qu'il était arrivé ; seuls quelques allemands forcenés restent sur l'eau en 7.5, pendant qu'on tape la discute en faisant connaissance sur la plage.
Bonne ambiance ! :)
Leucate - La mine,
Le 23/09/2003
Conditions :
NO 25 noeuds
Matos :
Veloce 278
Uune fois n'est pas coutume, la tramontane semble vouloir se lever conformément aux prévisions ; je mets à profit le relatif calme matinal pour aller écumer les surf-shops à la recherche d'un voile de 5.0 pour le carton de l'après midi. Je casse finalement ma tirelire pour embarquer une North Sails Triple-X 5.0 en déstockage, accompagnée d'un mat 430 Tribord 21C40 d'occase. 8-)

Bien m'en a pris, puisque vers 14h à la Mine, la tramontane atteint 25 noeuds. Après un court passage en 5.7, j'étrenne ma 5.0 alors que Malamort et ses 120 kilos sont à bloc en 4.5 (tout content, le Pierre, de la sortir enfin, cette voile!) ; je peux alors mesurer la facilité des voiles récentes : légère, encaisse les surventes comme rien... :)
3 heures de pur bonheur sur un plan d'eau tout plat à se tirer la bourre! :D
On finit la session, les bras allongés de 10cm.
Moisson-Lavacourt,
Le 02/05/2003
Conditions :
SO, force 4 à 6
Matos :
Veloce 298 & Race Slalom 5.7
La météo annonçait du vent de SO dans l'après midi, avec près de 30 noeuds prévus pour le soir en Normandie.
Les bras un peu cramés par la session de la veille, je suis arrivé sur le spot vers 14h30 ; bien m'en a pris : le vent s'est mis à monter à ce moment précis, après un peu d'hésitation j'ai donc gréé 5.7
Arrivé sur l'eau problèmes de réglages en série : wish trop haut, nouveaux bouts de harnais vario mal réglés, étarquage insuffisant à l'amure et à l'écoute, ensuite wish tros bas, puis trop haut, boutes de harnais trop reculés...
Au bout de 2h de galère j'ai fini par comprendre comment gréer cette p$*§#n de voile 5.7 qui à la facheuse tendance à être un vrai sac ; j'ai donc finalement réussi être à peu près bien réglé au moment ou le vent avait encore pris des tours, surtout au fond du plan d'eau : un vrai couloir de vitesse avec un bon 25 noeuds établis (le matos s'envolait au waterstart!). Bref rapidement je me suis retrouvé surtoilé...
Démonstration : Départ du bord -> au planning direct -> accrochage du harnais et là trop de vitesse et de clapot pour envisager de mettre les pieds dans les straps, trop de vent pour border la voile à fond, obligé de la coucher sur l'arrière :-(
Cela dit, j'ai quand même réussi à faire de bons bords plein pot les pieds bien reculés, posés à coté des straps, et en plus en remontant au vent! Assez surpris d'être capable de contrôler la 298 dans ces conditions (peu de clapot quand même)
Bilan de la journée : une douzaine de bords avec beaucoup de pause entre 2 navigations, mais des conditions assez extrêmes comme on aimerait bien en avoir plus souvent en Région Parisienne...
Prochaine étape : footstraps direct ! :-)
Vaires/Marne,
Le 01/05/2003
Conditions :
SO à S, force 3 à 4
Matos :
Veloce 298 & NP Race 6.9
Une bonne première session de l'année pour se faire les bras ; un vent assez irrégulier car mal orienté, qui de SO le matin tourne Sud dans l'après-midi donc orienté travers à l'axe du plan d'eau, passant par dessus la forêt d'en face.
Difficile de naviguer au planing dans ces conditions, on se borne à anticiper et exploiter les risées et rafales, et tout le monde se jette à l'eau à l'arrivée du grain :-/
La 6.9 était souvent insuffisante pour planer, et parfois trop grande sous les rafales (ahh, le charme des lacs!!) mais je me suis offert quelques bords parfaitement calé, qui à eux seuls méritaient l'attente et les galères...
C'est dans ces conditions qu'on voit l'intérêt des cambers ;-)
Bonne petite reprise printanière donc (il était temps).